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Bibliothèque

Mystères de Lisbonne

Mistérios de Lisboa

Un film de Raúl Ruiz

Avec Adriano Luz, Maria João Bastos, Clotilde Hesme, Léa Seydoux, Melvil Poupaud

Premiere: 20 Octobre 2010

«J’avais quatorze ans et je ne savais pas qui j’étais.»

Mystères de Lisbonne nous entraîne dans un tourbillon permanent d’aventures et de mésaventures, de coïncidences et de révélations, de sentiments et de passions violentes, de vengeances, d’amours contrariées et illégitimes dans un voyage mouvementé à travers le Portugal, la France, l’Italie et le Brésil. Dans cette Lisbonne d’intrigues et d’identités cachées, on croise une galerie de personnages qui influent sur le destin de Pedro da Silva,

orphelin, interne d’un collège religieux. Le père Dinis, ancien aristocrate libertin devenu justicier; une comtesse rongée par la jalousie et assoiffée de vengeance; un pirate sanguinaire devenu homme d’affaires prospère. Tous traversent l’histoire du XIXe siècle et accompagnent la recherche d’identité de notre personnage.

  • Site officiel
  • 2010, Durée : 266 minutes, Format : 1.85, Son : 5.1, VO PT/FR/IT ST PT/FR/ENGL/ESP

Date de sortie

Disponible en
Blu-ray, DVD Digipack et DVD

Blu-ray

Langage:

Portugais et Français


Sous-titres:

ANGLAIS, ESPAGNOL, FRANÇAIS et PORTUGAIS | Version Doublée FRANÇAIS

Caractéristiques:

266 min | 2 x Blu-Ray Disc | 1080P Haute Définition 16x9 (1.85:1) | Couleur | Audio 5.1 Dts-HD Master Audio & 5.1 Dolby Digital | TOUS PUBLICS

Disques:

2

DVD Digipack

Bonus

(Film et Serie TV)
• Entretiens
• Making Of
• Scènes Coupées
• TV & Radio
• Bandes-annonces
• Galerie Photos
• Biographies
• Contenu DVD-ROM
• Inclus un Livret et 10 Photographies du Film

Langage:

PORTUGAIS et FRANÇAIS


Sous-titres:

ANGLAIS, ESPAGNOL, FRANÇAIS et PORTUGAIS | Version Doublée FRANÇAIS

Caractéristiques:

360 min | 6 x DVD 9: DUAL LA YER / PAL | Format 1.85:1 - Ecran 16/9 compatible 4/3 | Couleur | Audio 5.1 Dolby Digital | TOUS PUBLICS

Disques:

1

DVD

Langage:

PORTUGAIS et FRANÇAIS


Sous-titres:

ANGLAIS, ESPAGNOL, FRANÇAIS et PORTUGAIS | Version Doublée FRANÇAIS

Caractéristiques:

266 min | 2 x DVD 9: DUAL LAYER / PAL | Format 1.85:1 - Ecran 16/9 compatible 4/3 | Couleur | Audio 5.1 Dolby Digital | TOUS PUBLICS

Disques:

1

Casting

Adriano Luz - Père Dinis

Maria João Bastos - Ângela de Lima
Ricardo Pereira - Alberto de Magalhães
Clotilde Hesme - Elisa de Montfort
Afonso Pimentel - Pedro da Silva
João Luís Arrais - Pedro da Silva – Child
Albano Jerónimo - Comte de Santa Bárbara
João Baptista - D. Pedro da Silva
Martin Loizillon - Sebastião de Melo
Julien Alluguette - Benoît de Montfort
Rui Morisson - Marquis de Montezelos
Joana de Verona - Eugénia
Carloto Cotta - D. Álvaro de Albuquerque
Maria João Pinho - Comtesse de Viso
José Manuel Mendes - Frère Baltasar da Encarnação


Avec la participation spéciale de:
Léa Seydoux - Blanche de Montfort
Melvil Poupaud - Colonel Ernest Lacroze
Malik Zidi - Vicomte d’Armagnac
Margarida Vilanova - Marquise de Alfarela
Sofia Aparício - Comtesse de Penacova
Catarina Wallenstein - Comtesse de Arosa


Autres Participations:
Américo Silva - Huissier de Justice
Ana Chagas - Deolinda
André Gomes - Barão de Sá
António Simão - Nouvelliste
Bernard Lanneau - Père Dinis (voix française)
Dinarte Branco - Dilettante
Duarte Guimarães - Greffier
Filipe Vargas - D. Paulo
Helena Coelho - Marquise de Santa Eulália
João Vilas Boas - Serviteur
José Airosa - Bernardo
Lena Friedrich - Nourrice
Marcello Urgeghe - Médecin
Marco D`Almeida - Comte de Viso
Martinho da Silva - F.
Miguel Monteiro - Médecin
Nuno Távora - Dilettante
Paulo Pinto - D. Martinho de Almeida
Pedro Carmo - 1er Gentilhomme
Vânia Rodrigues - D. Antónia

Équipe

Réalisateur: Raúl Ruiz

Producteur: Paulo Branco
Scénario de Carlos Saboga
D'après l'oeuvre éponyme de Camilo Castelo Branco
Image: André Szankowski (a.i.p)
Musique: Jorge Arriagada et Luís Freitas Branco
Direction Artistique: Isabel Branco
Montage: Valéria Sarmiento et Carlos Madaleno
Direction de Production: Ana Pinhão Moura
Assistants Réalisation: João Pinhão et José Maria Vaz da Silva
Son: Ricardo Leal, Miguel Martins et António Lopes
Responsables de Production: Julita Santos et Anne Mattatia (France)
Directrice de Casting: Patrícia Vasconcelos


Une Production: Clap Filmes
Avec la Participation de:
Alfama Films
ICA - MC
RTP
ARTE France
Câmara Municipal de Lisboa
Cofinova Développement


Avec le Soutien de:
Câmara Municipal de Oeiras
Câmara Municipal de Sintra
Câmara Municipal de Vila do Bispo
EGEAC
Grupo Nova Imagem
Turismo do Algarve
Santa Casa da Misericórdia
 Genesis Panavision

  • Prix Louis-Delluc 2010

    Meilleur Film Français de l'Année

  • Festival de San Sebastián

    Coquillage d’Argent - Meilleur Réalisateur 2010

  • International Press Academy

    Satellite Award for Best Foreign Film 2011

  • Satellite Awards

    ‘Best Art Direction and Production Design’ et ‘Costume Design’

  • Toronto Film Critics’ Circle

    Best Foreign Language Film 2011

  • 32nd London Critics’

    Nominated for Best Foreign Language Film 2011

  • Panorama of European Cinema

    Athens

  • Festival International de Toronto

    Selection Officielle 2010

  • The New York Film Festival 2010

    Sélection Officielle

  • Festival International du Film de São Paulo

    Prix de La Critique 2010

  • Festival International du Film de Viena

    Selection Officielle 2010

  • London Film Festival

    Selection Officielle 2010

  • Torino Film Festival

    Selection Officielle 2010

  • Prémio Autores

    Meilleur Scénario 2011

  • 2011 Top 10 for Village Voice

    The New York Times, Film Comment, Indiewire, Slant

Raúl Ruiz

Raúl Ruiz

«Comme dans ses films, la vie de ce cinéaste se résume en un mot: irrésistible.»


En 1983, Serge Toubiana écrivait dans Le cas Ruiz, son texte de présentation des Cahiers du Cinéma N°345, spécial Raoul Ruiz : "le cinéaste le plus prolifique de notre époque, celui dont la filmographie est "presque" impossible à définir, telle est grande la diversité, la splendeur et la multiplicité de ses réalisations depuis plus de vingt ans (…)." Atteignant une reconnaissance internationale dans la fin des années 70, Raoul Ruiz s’est révélé l’un des cinéastes les plus enthousiasmants et innovateurs de ces dernières années, faisant preuve d’une diversité intellectuelle et d’une expérimentation artistique plus riche qu’aucun autre cinéaste depuis Jean-Luc Godard.


Forgeant son chemin à travers ses images caractéristiques et ses sons affûtés, Ruiz est un guérillero qui, sans complexes, fait fi des préjugés de l’art cinématographique. Cette figure prolifique, presque effrayante – il a réalisé plus de 100 films en 30 ans – possède un style cinématographique qui ne ressemble à nul autre. En 35mm, 16mm et en vidéo, pour des sorties en salle mais aussi pour des télévisions européennes, ce touche à tout s’est penché aussi bien sur le documentaire que sur des œuvres de fiction. La carrière de Ruiz a commencé avec le théâtre d’avant-garde, où, de 1956 à 1962, il a écrit pus de 100 pièces. En 68, il termine son premier film, Trois tristes tigres (Três Tristes Tigres), qui lui a tout de suite valu le Léopard d’Or à Locarno.


Gauchiste assumé (il a soutenu le Gouvernement de Salvador Allende), Ruiz a été forcé d’abandonner son pays pendant le coup d’état fasciste de 1973. Installé, durant son exil, à Paris, Ruiz est alors considéré l’enfant terrible de l’avant-garde parisienne et, en 1983, la revue mythique Les Cahiers du Cinéma lui dédie un numéro spécial exclusif, honneur accordé à peu de cinéastes dans l’histoire du cinéma mondial, élisant son film L’hypothèse du Tableau Volé l’un des dix meilleurs au monde, réalisés dans la décennie des années 70 et le décrétant le cinéaste "français" le plus important depuis Rohmer, Bresson et Godard.


Influencé par la tradition fabuliste qui parcourt une grande partie de la littérature latino-américaine (Gabriel García Márquez, Jorge Luis Borges et Alfonso Reyes), Ruiz est un poète d’images fantastiques dont les films glissent, sans effort, du réel à l’imaginaire et vice-versa. Manipulateur de jeux sauvages et intellectuels dans lesquels les règles sont toujours changeantes, les techniques de Ruiz sont aussi diverses que ses films - une collection d’angles et de close-ups étranges, mélangeant des plans de différentes perspectives, des couleurs éclatantes et des narratives labyrinthiques qui cueillent le spectateur à chaque plan. Dans cette Tour de Babel cinématographique où les langues, les langages et les formes vont main dans la main, se mélangeant, se disputant ou parfois s’harmonisant – "une sorte de bouillie primaire d’une nouvelle façon de vivre" – dit une des voix-off de Film à Venir (1997) – nous reconnaissons les fondements d’une organisation d’images qui favorisent l’émergence d’un spectateur différent.


Il y a, dans ce jeu cinématographique, dans cette extravagance assumée où gravité et légèreté, en mode mineur et majeur, se mélangent dans une profusion, une infinité revendiquée de ses films, à l’intérieur même de l’ennui qu’ils peuvent parfois provoquer, le déroulement d’une conception politique, ce que Raoul Ruiz appelle une poétique du cinéma constructive et resplendissante.


En travaillant avec des directeurs de la photographie innovateurs comme Diego Bonancia, Sacha Vierny, Henri Alekan et Acácio de Almeida, il porte, encore une fois, la magie de la poésie réaliste française, en explorant le monde de la manipulation, de l’impuissance et de la violence. Sa façon d’utiliser la lumière, jouant avec des filtres et des miroirs, recrée la réalité filmique, dans une sorte de caléidoscope qui nous introduit dans le labyrinthe de ses représentations et nous familiarise avec son exotisme fantastique.


C’est pour tout cela que Raoul Ruiz est considéré un hybride unique dans l’histoire du cinéma, reconnu comme l’un des principaux cinéastes actifs, un défenseur du cinéma d’idées, où il est le prototype de l’artisan qui crée des images en mouvement. Pour Ruiz, le cinéma est une invention, une alchimie dans laquelle le réalisateur réunit tous les éléments qu’il trouve et les construit à travers les plans qu’il crée, les images qu’il enregistre sur le moment, les concepts qu’il réinvente. L’esthétique d’un projet est inhérente à l’œuvre elle-même, elle est réussie à travers sa réalisation.


L’admiration pour l’œuvre de ce maître du cinéma naît aussi du génie avec lequel il accepte et concrétise, avec un mérite salué, des défis cinématographiques qui semblaient impossibles à beaucoup. Un des exemples les plus parlants de la carrière de Ruiz survient en 1999, quand il décide d’adapter au cinéma, dans son film presque culte Le temps retrouvé, l’œuvre de Proust, une œuvre littéraire mondialement reconnue, que Joseph Losey et Visconti avaient déjà essayé d’adapter, sans succès. Ruiz s’est entouré d’acteurs comme Catherine Deneuve, John Malkovich, Emmanuelle Béart, Chiara Mastroianni et du producteur Paulo Branco, pour faire une des œuvres les plus connues du cinéma mondial, vendue dans 22 pays et diffusée en prime-time sur les plus grandes chaînes internationales, avec plus de 670 000 spectateurs en salle.


Mais Ruiz a toujours montré son intimité avec certains des plus grands écrivains/penseurs, portant au grand écran, tout au long de sa carrière, en plus de Proust, des adaptations de Jean Giono avec Les âmes fortes ; P. Calderon de la Barca avec La vie est un songe ; Robert Louis Stevenson avec L’île au trésor ; Racine avec Bérénice ; Pierre Klossowski avec La vocation suspendue et L’hypothèse du tableau volé, ou encore Kafka avec La Colónia Penal – des références absolues dans l’histoire du Cinéma. Ruiz est donc reconnu et acclamé dans le monde entier, présent, ces 30 dernières années, dans les plus grands festivals de cinéma du monde – nommé quatre fois pour la Palme d’Or (Cannes), où il a également été jury en 2002, remportant le Léopard d’Or (Locarno), l’Ours d’Argent (Berlin), le César, candidat au Lion d’Or (Venise), remportant par deux fois de Prix Fipresci à Montréal, honoré à Rotterdam (2004) - “Raul Ruiz: An Eternal Wanderer” et au Festival de Rome (2007), avec la projection de 46 de ses films.


Au long de son impressionnante carrière, Ruiz a tissé une grande complicité avec le producteur Paulo Branco, qui a initié cette collaboration au début des années 80, en travaillant avec lui d’abord au Portugal puis en France. Huit longs-métrages de Ruiz tournés au Portugal, quatorze films produits ou coproduits par Paulo Branco. De ces films, trois ont été en compétition dans la Sélection Officielle du Festival de Cannes. Tous les films de Raoul Ruiz produits par Paulo Branco sont sortis au Portugal et en France, et la majeure partie (surtout les plus récents) dans bien d’autres territoires.


Filmographie Sélective:

- Ce Jour‐Là (2003)
- Les Âmes Fortes (2001)
- Combat d'Amour en Songe (2000)
- Comédie de L'innocence (2000)
- Le Temps Retrouvé (1999)
- Généalogies d'un Crime (1997)
- Trois Vies et une Seule Mort (1996)
- Fado Majeur et Mineur (1995)
- L´Œil Qui Ment (1992)
- L´Éveillé du Pont de l'Alma (1985)
- Les Destins de Manoel (1985)
- L'Île au Trésor (1985)
- Point de Fuite (1984)
- La Ville des Pirates (1983)
- Les Trois Couronnes du Matelot (1983)
- Le Territoire (1982)
- L'Hypothèse du Tableau Volé (1978)
- La Vocation Suspendue (1978)

News sur Mystères de Lisbonne

MYSTERES DE LISBONNE SUR ARTE.TV

Chef-d'œuvre absolu de Raúl Ruiz, l'envoûtant Mystères de Lisbonne est disponible sur Arte en série de 6 épisodes jusqu'au 30 avril.

Rétrospective Raúl Ruiz en quatre films – En salle à partir du 7 août

C’est avec une grande fierté que nous ressortons en salle quatre films d’un auteur avec qui nous avons travaillé à de nombreuses reprises par le passé, et malheureusement disparu aujourd’hui, Raúl Ruiz. Cette collaboration, qui s’est étalée sur plus de trente années, continue de marquer durablement l’ADN d’Alfama Films aujourd’hui.

Matériel à télécharger

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