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Casanova Variations

Casanova Variations

Un film de Michael Sturminger

Avec John Malkovich, Veronica Ferres, Florian Boesch, Miah Persson

"Viva la libertà!”

S’écrie Casanova, seul dans sa demeure, avant de s’évanouir. Lorsque la belle et mystérieuse écrivaine Elisa von der Recke vient lui rendre visite, elle insuffle à nouveau un peu de vie chez le vieil homme.

Un film qui capture le mythe du plus grand séducteur de tous les temps, Giacomo Casanova. Son histoire est racontée à la fois de sa dernière demeure et sur scène, à travers des extraits d’opéra nous livrant ainsi ses aventures, ses passions et sa peur de la mort.

Date de sortie

Disponible en
DVD

DVD

Bonus

• Entretiens
• Dans les coulisses
• Bande-annonce

Langage:

Anglais


Sous-titres:

Français, Anglais, Portugais

Caractéristiques:

97 min | DVD 9 | PAL | DVD 9: 16x9 | 1.78:1 | Couleur | 5.1 Dolby Digital | TOUS PUBLICS

Disques:

1

Casting

John Malkovich - Giacomo Casanova

Veronica Ferres - Elisa von der Recke
Florian Boesch
- Giacomo Casanova II
Miah Persson - Elisa Van der Recke II
Lola Naymark - Cecile
Kerstin Avemo - Leonilda
Maria João Bastos
Kate Lindsey - Bellino
Anna Prohaska - Caterina
Barbara Hannigan - Sofia
Topi Lehtipuu - Duke
Jonas Kaufmann - Branicki
Tracy Ann Obermann
Christopher Purves
Ana Maria Pinto
Maria João Luís
Victoria Guerra
Daniel Schumutzhard
Fanny Ardant
Christiane Lutz
José Corvelo
Maria João Pinho
Marina Alabuquerque
Miguel Monteiro

Équipe

D’après “Histoire de ma vie” de Giacomo CASANOVA et des scènes d’opéra par Lorenzo DA PONTE et Wolfgang Amadeus MOZART

Un film de Michael STURMINGER
Directeur de la photographie: André SZANKOWSKI AFC-AIP
Montage: Evi ROMEN
Costumes & Direction artistique: Renate MARTIN, Andreas DONHAUSER avec la collaboration d’Isabel BRANCO
Maquillage: Jeanette LATZELSBERGER, Elke LEBENDER
Son original: Jean Paul MUGEL
Design sonore: Karoline HEFLIN
Producteur de la musique: Erich HOFMANN
Assistant réalisateur: José Maria VAZ DA SILVA
Co-scénariste: Markus SCHLEINZER
Producteur exécutif: Ana PINHÃO MOURA
Co-Producteurs: Stefan ARNDT, Uwe SCHOTT, Ulrich SEIDL
Producteurs: Paulo BRANCO, Alexander DUMREICHER-IVANCEANU, Bady MINCK
Directeur musical: Martin HASELBÖCK
Orchestre: Orchester Wiener Akademie
Avec la participation de Grupo Vocal Olisipo
Écrit & Réalisé par Michael STURMINGER


Une production Alfama Films (Portugal - France) et Amour Fou Vienna
en coproduction avec X-Filme Creative Pool et Ulrich Seidl Filmproduktion

Avec le soutien de
Österreichisches Filminstitut
Filmstandort Austria
ICA Instituto do Cinema e do Audiovisual
Filmfonds Wien
Câmara Municipal de Lisboa
Associação de Turismo de Lisboa

En collaboration avec
ORF Film / Fernseh-Abkommen
ZDF / Arte
RTP

Producteur associé
Leopardo Filmes

John Malkovich

Acteur, producteur, scénariste et réalisateur américain, John Malkovich est une véritable star internationale. Il fait ses débuts au théâtre en fondant en 1976 la célèbre Steppenwolf Theater Company, qui devient rapidement une référence aux Etats-Unis, récompensée par de nombreux prix. La révélation de Malkovich au cinéma se fait en 1988 quand il se produit dans Les liaisons dangereuses, incarnant Valmont dans le film de Stephen Frears.

Une étape décisive marquant la carrière de l’acteur qui enchaîne alors plus de 70 films dans le monde entier, dirigé par les plus grands cinéastes dans des registres totalement différents. Il fut nommé à deux reprises aux Oscars.

Veronica Ferres

Veronica Ferres est l’actrice allemande la plus connue et la plus populaire de sa génération. En 1992, elle apparaissait pour la première fois au cinéma dans Seconde patrie d’Edgar Reitz, un film monumental de 13 épisodes de 100 minutes. Depuis, elle a participé à de nombreux projets internationaux très exigeant d’un point de vue artistique. On l’a notamment vue dans le rôle de la mère Thénardier dans Les Misérables de Josée Dayan, en comtesse handicapée dans Sans famille de Jean-Daniel Verhaeghe, ou encore aux côtés de John Malkovich, dans Klimt de Raúl Ruiz.

Florian Boesch

Depuis qu’il a donné son premier récital en 2002 au fameux Festival Schubertiade à Schwarzenberg en Autriche, le baryton Florian Boesch est fréquemment invité par les plus prestigieux opéras au monde et dans les plus grands festivals internationaux. Il est notamment reconnu pour ses interprétations au Festival de Sakzburg, à l’Opéra de Hambourg, Tokyo, Los Angeles ou encore au Bolchoï de Moscou. Son travail a été édité sur plusieurs CD et DVD sortis ces dernières années. Aujourd’hui c’est un des chanteurs lyriques contemporains les plus acclamé.

Miah Persson (​Chanteuse)

Sous contrat avec le Royal Swedish Opera de Stockholm, Miah Persson est la chanteuse suédoise la plus acclamée de sa génération. Elle est aussi reconnue pour son travail solo comme soprano, interprétant les plus grandes œuvres de répertoires.

Lola Naymark

Lola Naymark fait ses débuts dans deux téléfilms de Roger Vadim durant les années 90. En 2003, on peut la voir aux côtés d'Omar Shariff et d'Isabelle Adjani dans Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran de François Dupeyron. Sa performance dans Brodeuses est très saluée et elle est même nommée pour le César du meilleur espoir féminin. Brodeuses gagne aussi le Grand Prix de la semaine de la Critique au festival de Cannes. En 2009 et 2014, Lola Naymark tourne avec Robert Guédiguian dans l'Armée du crime et Au fil d'Ariane. Elle rejoint en 2014 le casting de Casanova variations de Michael Stürminger.

Kerstin Avemo

Kerstin Avemo est une chanteuse d'opéra Suédoise surtout connue à l'international pour ses talents de soprano colorature. Elle a étudié à l'Université de l'Opéra à Stockholm et a fait ses débuts dans de grands rôles classiques tragiques comme Violetta dans la Traviata et Gilda dans Rigoletto. Depuis 2003, elle a travaillé dans les Opéras de Bruxelles, Düsseldorf, Franfort, Zürich, Paris, Lille, Copenhague, Moscou, Madrid, Genève et Strasbourg. Au printemps 2013, Kerstin Avemo a interprété Despina dans Cosi Fan Tutte de Mozart au sein d'une production réaliser par Michael Haneke pour le Teatro Real de Madrid. Elle a aussi participé en 2013 au tournage de Casanova variations réalisé par Michael Stürminger.

  • FESTIVAL DE SAN SEBASTIÁN

    Sélection Officielle - En Compétition

  • LISBON & ESTORIL FILM FESTIVAL

    Sélection Officielle - Hors Compétition

Michael Sturminger

NOTE DU RÉALISATEUR

«Viva la libertá!» 

C’est avec ce cri que Casanova/John Malkovich s’écroule sur scène au tout début du film. L’orchestre s’arrête de jouer, l’inquiétude règne, comédiens et techniciens prodiguent les premiers secours, un médecin sort du public pour proposer son aide, un gros plan de l’homme pris de convulsions est projeté en arrière-plan. Il n’est pas clair si c’est Casanova, le personnage, ou John Malkovich, l’interprète, qui a une attaque. Mais une cantatrice déguisée en infirmière arrive et transforme la scène en Commedia dell’arte: le spectacle continue! On comprend que ce film prendra toutes les libertés dans le mélange des genres pour affirmer: tout est du Cinéma!


Le projet The Giacomo Variations m’occupe depuis plus de 3 ans. En version théâtre, il visait déjà à dépasser les frontières du genre. La version film, Casanova variations, que nous vous présentons est pour moi et mes partenaires artistiques l’aboutissement ultime de cette expérience hors du commun. Ce projet est un mélange de cinéma, musique, théâtre, littérature et histoire qui pille les plus grands chefs-d’œuvre de l’0péra – à savoir Le nozze di Figaro, Don Giovanni et Così fan tutte - ainsi que le trésor immense que Giacomo Casanova nous a légué avec son manuscrit autobiographique de 5000 pages.


Le lien entre Casanova, Mozart et Da Ponte est évident dans la mesure où, non seulement ils se connaissaient, mais ils vivaient chacun en homme libre et artiste indépendant. Sans ressources stables, l’insécurité existentielle était leur quotidien, pourtant ils se sentaient à égalité avec l’aristocratie. En effet, bien qu’ils ne soient pas issus de la noblesse, ils revendiquaient leur totale liberté. Quand, vers le milieu du film, Giacomo s’insurge contre les aristocrates, menaçant d’ôter la vie à ceux qui lui manqueraient de respect, on saisit combien cet homme fut précurseur, annonçant la nouvelle ère.

Le scénario fait de la liberté un véritable leitmotiv. En tant que réalisateur, j’ai voulu imprimer cette revendication à la liberté sur la structure du film. D’où mon désir de changer sans cesse de genre et de transposer des œuvres canonisées dans un autre contexte, de les employer comme matériaux sous une nouvelle forme. Nous allons capter du Théâtre pour le Cinéma d’une manière presque documentaire pour renforcer l’impression que tout se passe à l’instant, que rien n’est mis en scène, que c’est la vraie vie qui regarde la scène depuis les coulisses.


Pourtant, nous serons dans le jeu. Nous vivrons en un temps concentré des événements qui se sont étalés sur sept décennies, reconstitués à partir de souvenirs restitués ou inventés. Les chanteurs se mêleront aux acteurs, les décors du théâtre façonneront, les costumes transformeront, les voix enchanteront et, par-dessus tout, sonnera la musique la plus légère, la plus profonde, la plus intelligible qui soit. Et, sans transition perceptible, nous nous retrouverons complètement ailleurs, au XVIIIe siècle, dans un Château de Bohême, où nous assistons à la rencontre d’Elisa et de Giacomo.


Ce sont les deux mêmes que sur la scène du théâtre, mais autour d’eux, tout est différent. Ici, personne ne chante, les choses sont plus simples et moins grandioses. L’action se concentre sur le grand duel entre Elisa et Giacomo, les deux idéalistes désillusionnés. Nous les regardons de près faire connaissance, se frôler, s’impressionner, se repousser et finir par s’apprivoiser. C’est une rencontre qui exacerbe tous les espoirs et préjugés qu’ils ont accumulé dans leur vie. Il est presque trop tard… mais n’est-il jamais trop tard pour partager un moment d’intimité et de compréhension mutuelle?

Au début du film, lorsqu’Elisa surgit dans sa vie, Casanova vit depuis 15 ans comme bibliothécaire d’un aristocrate dans ce château oublié au bout du monde. Elle apparait comme un être étrange, venu d’un monde lointain; un être qui se serait égaré dans son monde à lui, un monde oublié de Dieu où il mène une vie ennuyeuse et solitaire. C’est une femme belle, cultivée et sûre d’elle, écrivaine, qui a acquis réputation et indépendance financière avec son livre-révélation sur le célèbre imposteur Cagliostro. Si elle vient rendre visite à Giacomo, c’est peut être pour écrire sur lui aussi, lire ses mémoires et les publier ?


Ainsi, plane le danger qu’Elisa ait l’intention de tourner Casanova en ridicule, comme elle l’a fait auparavant avec Cagliostro, pour surpasser le succès de son premier livre. D’autant plus que Cagliostro, en tant que libertin, est par beaucoup d’aspects l’alter ego de Casanova. Dans ce contexte, la rencontre entre Elisa et Giacomo prend des allures de duel. Giacomo, qui n’a plus rien à perdre, aborde ce combat comme le dernier de son existence. Il lutte pour sa postérité, pour le jugement du monde sur sa vie… mais cherche aussi à séduire cette femme et conquérir son coeur.

Mes nombreuses collaborations avec John Malkovich et Martin Haselböck ces 4 dernières années ont intensifié notre relation de travail et ont permis de développer notre projet de film. Après nos aventures réjouissantes pour le spectacle The Infernal Comedy, la pièce The Giacomo Variations a été un véritable défi. Si dans le cadre de la Comedy, les exigences scéniques et musicales étaient assez simples, il a fallu des mois pour parfaire les enchaînements scéniques des Variations.


Aujourd’hui nous sommes prêts à réaliser ce film que nous avons discuté et travaillé en détail, après l’avoir mis à l’épreuve sous forme de spectacle devant un public. En construisant le scénario, nous avons constamment cherché à bouleverser les frontières de genre, à installer une intimité dans les scènes, une légèreté et une fluidité musicale, afin de raconter l’histoire fascinante de cet européen moderne. Et, s’il est vrai qu’il y a eu une multitude de films sur Casanova, et que de grands acteurs tels que Sutherland, Mastroianni, Curtis ou encore Ledger ont interprété le Vénitien légendaire, aucun d’entre eux n’a pourtant eu la manière parfaitement naturelle qu’a John Malkovich de se mettre devant la caméra et d’affirmer: «Je suis Signore Giacomo Casanova! »


Michael Sturminger

Matériel à télécharger

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