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Barrage

Barrage

Un film de Laura Schroeder

Avec Lolita Chammah, Thémis Pauwels et la participation de Isabelle Huppert


Après dix ans à l’étranger, Catherine retourne au Luxembourg afin de renouer avec sa fille Alba, élevée par la mère de Catherine, Elisabeth. Alba se montre froide et distante avec cette étrangère apparue inopinément dans sa vie. Quant à Elisabeth, elle n’a d’autre intention que de protéger sa petite-fille, et de tenir Catherine à l’écart.

Un jour, Catherine n’y tient plus : contre l’avis de tous, elle décide d’emmener Alba en excursion, près d’un lac au nord du pays. Commence alors un voyage insolite, où la jeune femme devra comprendre à ses dépens que son plus grand adversaire est peut-être blotti au fond d’elle-même.

  • 2017, Luxembourg, Belgique - 1h50 – Image : 1.33 – Son : 5.1

Date de sortie

Casting

Lolita Chammah - Catherine

Thémis Pauwels - Alba
avec la participation de

Isabelle Huppert Elisabeth

Équipe

Scénario original MARIE NIMIER, LAURA SCHROEDER
Musique PETRA JEAN PHILLIPSON
Production RED LION, POL CRUCHTEN, JEANNE GEIBEN, ENTRE CHIEN ET LOUP, SÉBASTIEN DELLOYE, SEBASTIAN SCHELENZ
Directrice de la photographie HELEN LOUVART AFC
Chef décoratrice CHRISTINA SCHAFFER
Son PASCAL JASMES, MARC BASTIEN, LOIC COLLÏGNON
Montage DAMIEN KEYEUX
Costumes ULI SIMON
Maquillage KATJA REINERT
Avec le support du
FONDS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE
DU GRAND DUCHÉ DE LUXEMBOURG
TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉD

Entretien avec Lolita Chammah

Comment avez-vous rencontré Laura Schroeder ?
Je jouais au théâtre, à Paris, une pièce de Rainer Werner Fassbinder, Les Larmes amères de Petra von Kant, mise en scène par Thierry de Peretti, que Laura est venue voir sur les conseils de Martine de Clermont-Tonnerre, la coproductrice française du film. Nous nous sommes rencontrées le lendemain dans un café et tout a commencé comme ça. Quelque chose est passé tout de suite entre Laura et moi. J’attendais un rôle avec la gravité de Catherine. Peu après, on a fait ensemble une lecture du scénario, puis tout est allé très vite…


Parlez-nous de votre personnage. Qui est Catherine ?
C’est un rôle fort, riche, intense. Le genre de personnage qu’on ne cesse d’attendre lorsqu’on est comédien. Catherine a une trentaine d’années, c’est une jeune femme fragile qui revient dans sa ville d’origine et y retrouve sa fille Alba, qui a désormais une douzaine d’années. On comprend qu’elles ne se sont pas vues depuis une très longue période pendant laquelle Alba a été élevée par la mère de Catherine, Elisabeth. Le film commence quand Catherine décide de renouer avec sa fille.
C’est l’histoire d’un apprivoisement, d’une maternité frustrée et complexe. Catherine est un personnage assez subversif et c’est ça qui m’a plu dès le départ. C’est une femme qui a complètement délaissé son rôle de mère par faiblesse. Elle est un peu dans la marge, n’a jamais su s’adapter à la réalité. Elle a quelque chose de très enfantin et, en même temps, on a l’impression qu’elle a vécu plusieurs vies. Elle se retrouve face à Alba qui a désormais une douzaine d’années. Catherine, elle, a la trentaine. On comprend qu’elle a eu sa fille trop jeune et qu’elle n’a pas pu assumer son rôle. Alba lui renvoie en plein visage sa culpabilité. La communication est loin d’être facile, c’est presque un combat pour Catherine qui oscille en permanence entre la douceur et la dureté.


Comment avez-vous appréhendé le personnage ? Quel a été votre travail de préparation avec Laura Schroeder ?
Je ne fais pas partie des actrices qui construisent leurs personnages consciemment, ce n’est pas ma façon de travailler. Les rôles naissent toujours de façon mystérieuse et inconsciente  chez moi. Lorsque je rencontre une réalisatrice avec un projet aussi intime que Barrage, mon rôle est avant tout de me fondre dans son univers, de me mettre totalement à son service. Laura m’a donné peu d’éléments sur le passé du personnage, et le film est d’ailleurs parsemé de secrets, de non-dits. Catherine est un personnage qui peu à peu renaît de ses cendres, qui passe de l’ombre à la lumière. Laura m’a montré des photos, fait écouter des musiques qui m’ont plongée dans une humeur particulière. C’est par ce biais-là qu’est née Catherine.


Il y a une forme de vérité dans Barrage en ce qui concerne les rapports humains. C’est un sentiment qui semble parfois dépasser la fiction. On ressent beaucoup d’émotions différentes en vous regardant jouer avec la jeune Thémis Pauwels qui incarne votre fille (Alba).

Jouer avec un enfant comme Thémis a été une expérience extraordinaire. Pour en avoir un moi-même, je le vois, les enfants sont continuellement à la recherche de la vérité, ils nous ramènent vers l’essentiel. L’acteur est un être complexe, évidemment avec une conscience forte de lui-même, il a peur. L’enfant est au-delà de ça, et de fait Thémis a fonctionné sur moi comme un miroir. Je pense que c’est de là que vient cette sensation de réel, cet éventail d’émotions dont vous parlez. Les enfants sont vraiment les meilleurs partenaires du monde.


Sans oublier que votre propre mère dans la vie, Isabelle Huppert, joue également votre mère dans le film. Là on peut vraiment dire que la réalité dépasse la fiction.
Oui, sur ce point-là,j’ai le sentiment qu’au fond, ça ne me concerne pas. J’avais déjà fait l’expérience de jouer avec ma mère. Le lien filial est un fait. Le cinéma, et le fait de jouer ensemble, amène évidemment des choses qui nous échappe, et c’est bien ainsi.


Sur un plan global, quel souvenir gardez-vous du tournage de Barrage ?
Je n’avais jamais ressenti une telle densité. Le personnage ne me quittait pas. C’était constant, chaque respiration, chaque souffle était lié à Catherine.
Le décor a énormément nourri l’atmosphère du tournage. La nature dégageait une vraie force. L’eau, le vert, ces arbres, ce chalet. C’était à la fois un espace vaste, ouvert ; et pourtant c’était aussi un huis clos. Catherine et Alba sont seules au monde, au milieu de nulle part…


Laura Schroeder est une réalisatrice luxembourgeoise, un pays dont on connaît peu la production cinématographique. Comment étaient vos rapports sur le plateau ?

Laura est très exigeante, très organisée, elle sait pertinemment où elle va. Notre collaboration était formidable car en dépit de cette rigueur, elle me laissait une grande liberté de jeu, d’expérimentation. Nous avions toutes les deux l’espace qui nous était nécessaire pour travailler, pour chercher.
Finalement, c’est un film peu bavard qui a un rapport très particulier à la musique, à l’atmosphère. Barrage a une vraie identité, dont les influences viennent sans doute d’Europe du Nord. Ça vient aussi de ce pays. Le Luxembourg a beau être à deux heures de Paris, c’est vraiment une culture très différente. Le film a des couleurs vertes, bleues… Heureusement que le cinéma n’a pas de frontières ! Pour moi qui suis Française, c’était extrêmement gratifiant de faire Barrage avec tous ces talents venus d’Europe. Le cinéma, c’est formidable pour cela, ce genre d’expériencespermet un échange de cultures, d’atmosphères, d’influences, d’espace. C’est pour ça que je suis actrice, pour aller vers l’infini, vers l’inconnu, vers l’étendu du monde.

Biographie de Laura Schroeder

Née à Luxembourg, Laura étudie le cinéma à l’Université de Paris 1 – Sorbonne, et la réalisation à la National Film and Television School à Londres.


Après ses études, elle écrit et réalise deux courts métrages, Senteurs (2008) et Double Saut (2011), tous les deux présentés dans de nombreux festivals internationaux.


En 2009, elle participe au Berlinale Talent Campus, et crée le spectacle théâtral interdisciplinaire Luxtime – Jacques Tati revisited au Théâtre National du Luxembourg. Après son succès local, Luxtime est également montré au Festival d’Avignon en 2010.


En 2012, Laura signe son premier long métrage en tant que réalisatrice, Le secret de Mélusine. Ce film pour enfants remporte le Prix du Public au Fünf Seen Film Festival (Allemagne), et est présenté, entre autres, au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal en 2012.


Après avoir réalisé deux épisodes pour la sitcom luxembourgeoise Comeback, elle joint le Kollektiv13 et réalise le documentaire Frontières brouillées, diffusé sur RTL dans le cadre de la série routwaïssgro.


En janvier 2016, Laura met en scène la pièce allemande contemporaine Das Ding aus dem Meer de Rebekka Kricheldorf au Théâtre des Capucins à Luxembourg.


Barrage, co-écrit avec la romancière Marie Nimier et développé au TorinoFilmLab et à l’Atelier Grand Nord, a eu sa première mondiale au Forum de la Berlinale 2017 et continue depuis sa tournée en festivals internationaux.


Filmographie :

2008 Senteurs / Court métrage

2011 Double Saut / Court métrage

2012 Le secret de Mélusine / Long métrage

2017 Barrage / Long métrage

Filmographie de Lolita Chammah

1988 Une affaire de femmes de  Claude Chabrol
1991 Malina  de Werner Schroeter
2000 La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbosa
2003 18 ans après de Coline Serreau
2004 Process de C.S. Leigh
2004 L’Intrus de  Claire Denis
2007 La Vie d’artiste de Marc Fitoussi
2008 Les Bureaux de Dieu de Claire Simon
2009 Montparnasse de Mikhaël Hers
2009 La Femme invisible de Agathe Teyssier
2010 Copacabana de Marc Fitoussi
2010 Memory Lane de Mikhaël Hers
2011 Demain ? de Christine Laurent
2012 Ma première fois de Marie-Castille Mention-Schaar
2012 Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
2012 Les Coquillettes de Sophie Letourneur
2013 Passer l’hiver de Aurélia Barbet
2013 Cherry Pie de Lorenz Merz
2014 Gaby Baby Doll de Sophie Letourneur
2015 Anton Tchékhov 1890 de René Féret
2016 L’Indomptée de Caroline Deruas-Garrel
2016 For This Is My Body de Paule Muret
2017 Drôles d’oiseaux de Élise Girard
2017 Barrage de Laura Schroeder

  • Festival International du Film de Berlin

    Forum

Laura Schroeder

Entretien avec Laura Schroeder

Comment est née l’idée de Barrage ?
C’est un projet sur lequel je travaille depuis plusieurs années et qui a connu beaucoup de modifications avant de devenir le film tel qu’il est aujourd’hui. C’est parti d’une idée assez simple : une jeune femme a envie de se rapprocher de sa fille et échoue.
Barrage devait être mon premier long métrage. Avant cela j’ai finalement eu l’opportunité de réaliser un film de commande pour enfants, Schatzritter (The Treasure Knights and the Secret of Melusina, 2012).


Pourquoi avoir fait appel à la romancière Marie Nimier pour co-écrire le scénario ?     
Tout a commencé par un hasard. J’étais à la recherche d’un co-auteur. J’avais surtout rencontré des scénaristes purs, lorsqu’un jour j’ai entendu Marie à la radio. Sa manière de parler de ses personnages m’a donné envie de découvrir ses romans. J’ai lu Les Inséparables dont le style m’a tout de suite charmée. La description des personnages, leur regard, leur psychologie me faisait penser à ma propre façon de voir les choses. Dès que je l’ai rencontrée, j’ai compris qu’il y avait une connivence entre nos univers, qu’une collaboration pouvait marcher. Elle a d’ailleurs eu le même sentiment en voyant mes courts métrages. 

Je précise par ailleurs que Marie avait déjà participé à des projets audiovisuels. Elle a notamment collaboré à l’adaptation de l’un de ses romans.



On retrouve dans Barrage des thématiques très féminines déjà abordées dans vos courts métrages…
Oui, je réalise qu’il y a toujours dans mes films une femme qui se retrouve dans une situation particulière et qui doit foncer droit dans le mur, même si elle sait que sa tentative est vouée à l’échec. Elle doit vivre une expérience pour se libérer d’un poids et continuer à avancer. C’était déjà le cas dans Double saut et Senteurs, mes courts métrages, et ça se retrouve dans Barrage. Les héroïnes sont des femmes qui cherchent à s’affranchir de quelque chose.
Par ailleurs, je ne suis pas la première à le dire, mais je trouve qu’il manque toujours des films avec des personnages féminins forts au premier plan. Évidemment, étant moi-même une femme, il m’est plus facile de me mettre dans la psychologie d’un personnage féminin plutôt que masculin. J’avais envie de faire un film avec trois générations de femmes différentes.


L’intention première était-elle de faire un film sur la maternité ?
Certes, le sujet de la maternité est très présent, puisqu’il y a deux relations mère-fille dans le film, mais je préfère retourner le point de vue : pour moi, Barrage est un film sur la filiation, sur l’enfance. Qu’est-ce qu’être l’enfant de quelqu’un, et qu’implique avoir un enfant soi-même ? Ce que Catherine a vécu avec sa propre mère, Elisabeth, a forcément une répercussion dans son rapport avec sa propre fille. Elle essaie de s’affranchir de la domination de sa mère et de ne pas faire les mêmes erreurs avec Alba. En même temps, Catherine revient dans la vie d’Alba avec un but très égoïste : elle sait qu’elle a échoué dans le passé et cherche à combler un vide. C’est aussi l’histoire d’une désillusion : Catherine essaie de se construire à travers quelqu’un d’autre mais n’y parvient pas. Alba est un peu un instrument dans cette affaire.








On sent que les personnages de Barrage sont très« construits » sur un plan psychologique. Pour autant, ils sont assez taciturnes et ne se répandent jamais en explications.
C’est tout à fait volontaire. Je n’avais pas envie de faire un film explicatif. Le défi était de donner juste assez d’informations pour ne pas perdre le spectateur. J’avais envie que Catherine soit un personnage mystérieux tout en restant cohérent. L’intention, comme dans mes courts métrages, était également d’arriver à rendre sympathique un personnage qui, au premier abord, ne l’est pas vraiment. Cela m’intéresse beaucoup. Quant à Alba, c’est une jeune fille qui a une carapace. Elle se soumet elle-même à une discipline, cela lui donne une ligne de conduite, quelque chose à quoi se raccrocher en l’absence de sa véritable mère.
    
Les enfants sont très présents dans vos films. Pourquoi ?
Ce ne sont plus vraiment des enfants, ils sont à la lisière entre l’enfance et l’adolescence (Double saut, Barrage). C’est un âge où le corps est encore asexué, où l’esprit se développe et prend les devants. Ce que je trouve intéressant avec des personnages comme Alba dans Barrage, c’est qu’ils ont en eux une maturité qui ne se lit pas encore sur leur visage. J’aime jouer avec cette fausse innocence, leur faire faire des actions auxquels on ne s’attend pas, qui entrent en contradiction avec l’image qu’ils renvoient au premier abord.


Pourquoi votre choix s’est-il porté sur un vrai duo mère-fille pour incarner Catherine et Elisabeth, en l’occurrence Lolita Chammah et Isabelle Huppert ?
Mon choix s’est avant tout porté sur Lolita que j’avais vu au théâtre à Paris dans Les Larmes amères de Petra von Kant. Elle jouait la servante muette. Je la trouvais formidable dans ce rôle et j’arrivais tout de suite à l’imaginer dans le rôle de Catherine. Il y a chez Lolita quelque chose de grave et d’enfantin à la fois ; c’est ce dont j’avais besoin pour le personnage de Catherine. J’ai ensuite pensé à Isabelle. Le duo mère-fille pouvait considérablement enrichir le film. J’ai eu la chance de pouvoir les rencontrer toutes les deux, ensemble, avant le tournage. J’ai senti qu’il y avait quelque chose entre elles qui dépassait le rapport mère-fille, voire qui l’inversait. Lorsqu’elles sont officiellement entrées toutes les deux dans le projet, nous avons modifié en conséquence quelques dialogues avec Marie Nimier.


Comment avez-vous découvert Thémis Pauwels qui interprète Alba ?
Nous avons fait un gros travail de casting, au Luxembourg puis en Belgique. Michael Bier m’a finalement proposé de rencontrer Thémis. Lorsque nous nous sommes vues, j’ai tout de suite compris qu’elle serait parfaite dans le rôle d’Alba. C’est une jeune actrice déjà très professionnelle, mature et douée.


Pourquoi avoir choisi ce format carré 1:33 ?
Je voulais une image qui permette de se concentrer sur les corps, les personnages. Nous avons fait des tests avec Hélène Louvart, la directrice de la photographie en alternant le ratio 1:85 et le 1:33. La façon de percevoir le personnage dans le champ changeait du tout au tout, le 1.33 mettant beaucoup plus en évidence le personnage dans le décor. Je ne voulais pas que les décors écrasent les situations. Il était impensable de donner au film un effet « carte postale ». Le format carré permet également de renforcer l’intimité entre les personnages.
L’image est très importante pour moi. J’essaie toujours de faire en sorte que la narration soit intelligible sans qu’il y ait besoin de dialogues. L’image doit parler pour elle-même.


Barrage est un film de nationalité Luxembourgeoise. On connaît assez mal la production de ce pays. Pouvez-vous nous en parler ?
Il est difficile de juger à quel point on est influencé par un pays, ou simplement lié à lui. J’ai grandi au Luxembourg, mais j’ai également passé beaucoup de temps à l’étranger : en France, en Angleterre, en Allemagne… Mes références cinématographiques viennent d’un peu partout.
Je ne peux pas dire que le film est représentatif de ce qui se fait au Luxembourg, mais je ne vous dirai pas non plus le contraire. J’ai eu l’opportunité de faire un film avec des gens venus de toute l’Europe avec lesquels j’étais en confiance, des talents dont j’estime le travail, sans me poser la question de leur nationalité.

News sur Barrage

BARRAGE EST ACTUELLEMENT EN SALLES!

Barrage de Laura Schroeder est en salles depuis le 19 juillet!


On y retrouve le duo mère/fille Lolita Chammah et Isabelle Huppert ainsi que la jeune Thémis Pauwels!

Avant-première de BARRAGE le jeudi 29 juin!

Barrage de Laura Schroeder sortira en salles le 19 juillet prochain!

L'avant-première aura lieu jeudi 29 juin à 19h45 au MK2 Odéon Côté Saint Michel.
La séance sera introduite par les 3 comédiennes, Lolita Chammah, Thémis Pauwels et Isabelle Huppert, ainsi que par la réalisatrice, Laura Schroeder.

Revue de presse

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