Darezhan Omirbayev était l'invité de Plan large samedi 17 décembre.

Dans son nouveau film, il se livre selon eux à une sorte d’autoportrait, sur deux époques, sur la nécessité pour un artiste de regarder le monde, d’être à contre-courant des pouvoirs et de son époque, afin de pouvoir peut-être simplement toucher ne fût-ce qu’une personne au plus profond de son cœur.

Pour le réalisateur de Poet : "L'optimisme doit être compris dans la forme du film, dans la beauté. On peut même faire des films pessimistes, mais s’il y a une langue cinématographique dans le film, cela donne toujours de l’espoir. Il est important d'avoir dans un film la langue cinématographique. Il y a beaucoup de bons films dans le monde, mais pour moi c'est important d'avoir la forme. Comme si on pouvait comparer le cinéma à l'opéra. Dans l'opéra, le principal c'est la musique. Au cinéma c'est pareil."

Réécoutez le passage du réalisateur de Poet dans Plan large, le rendez-vous d'Antoine Guillot sur France Culture partir de 44:15 : https://bit.ly/poet-planlarge